C’est sous la forme du bénévolat que onze élèves ont accepté de participer à plusieurs séances de trois heures le mercredi matin. Dans un premier temps, ces élèves sont sensibilisés à la prévention, la protection et l’alerte. Puis vient la phase d’apprentissage aux gestes de premiers secours.
Des élèves très intéressés
Une large gamme de situations est mise en place par les formatrice SST Sylvie CHESNIER : malaises, brûlures, saignements, étouffements ou encore comment traiter des plaies. « Mais l’idées est avant tout la prévention, l’objectif principal étant bel et bien de réduire le risque d’accident, sur leurs lieux de travail par exemple », explique Sylvie CHESNIER. « Nous avons des « élèves très intéressés, on en profite quelques fois pour faire du lien avec leurs cours de biologie. C’est un public avec plein de qualité, et qui a déjà des connaissances très surprenantes en secourisme. »
Une démarche citoyenne
Cette formation est aussi un plus pour les maîtres de stage. » Elle fait suite au module en lien avec l’autonomie, la responsabilité et l’éducation. C’est une démarche citoyenne qui est un plus sur un CV, et souvent les maîtres de stage apprécient que leurs stagiaires soit SST », ajoute Sylvie CHESNIER.
D’ailleurs, dans certains établissement, certains élèves pourraient se voir attribuer le rôle de brancardier grâce à cette formation. « C’est une compétence complémentaire qui permet de les intégrer dans le monde du travail, surtout que j’intègre dans les cours la dépendance des personnes âgées, les situations de handicap mais aussi la petite enfance. Il faut vraiment que les jeunes intègrent ce genre de formation, certains parents seraient réticents pour des raisons de responsabilités, mai il faut savoir que dès que l’on a protégé et alerté, on n’est pas responsable », conclut la formatrice en SST.