Monthly Archives: avril 2020

Noah Koita, Allonnais, est en terminale au lycée LES HORIZONS à Saint Saturnin. Il livre ses impressions sur le confinement.

“Le Maine Libre” : Comment vivez-vous le confinement?

Noah Koita : “C’est quand même compliqué. Au début du confinement, on ne réalise pas trop, puis au fil des jours, nos amis nous manquent. Impossible de sortir. Notre rythme est totalement bousculé. Heureusement, je peux continuer à communiquer via les outils numériques. Pour me divertir, je regarde quelques séries et la télévision. Je continue mes cours à la maison, d’autant plus que le travail fourni doit être pris en compte pour le bac.”

Justement, comment va se passer l’épreuve du bac?

“Je crois savoir que l’épreuve du bac va se dérouler en contrôle continu. Je pense que cela est plus juste, car cela aurait été compliqué de passer les épreuves seulement avec les révisions, d’autant plus que nous ne sommes pas au même niveau concernant l’équipement à la maison. Certains n’ont pas d’ordinateur ou de tablette pour faire les devoirs.”

Comment vous projetez-vous pour l’avenir?

“Pour l’année prochaine, je compte me diriger vers un BTS NDRC (Négociation Digitalisation Relation Client) en alternance. Malgré les incertitudes actuelles, j’ai envoyé mon dossier de candidature en ce sens et espère un retour positif, si j’obtiens mon diplôme.”

Le Maine Libre, 27/04/2020

Une dizaine d’élève du lycée les HORIZONS de GERVAIS EN BELIN vient de participer à dix sept jours de formation en Bulgarie. “Les élèves en stage en entreprises en Bulgarie sont bien rentrés avec depuis, la mise en place de l’enseignement à distance pour le site des HORIZONS de ST GERVAI EN BELIN” explique Bérengère ROSSIGNOL, en charge de la section bac professionnel.

Les dix élèves de la classe de première, qui bénéficiaient d’un programme Erasmus en Bulgarie ont vu malgré tout leur séjour un peu écourté  par les circonstances sanitaires. “ils ont tout de même passé 17  jours dans un pays inconnu à découvrir  de nouvelles façons  de travailler auprès des enfants et des personnes âgées. Ils ont dû  faire preuve d’autonomie et ont beaucoup appris”, précise Bérengère ROSSIGNOL. “Un grand merci à l’association sur place ainsi que leur enseignante Madame BEAUDOUX qui a œuvré dynamiquement pour organiser leur retour un peu chaotique”.

Depuis, l’équipe pédagogique a mis en place pour une durée indéterminée, une plateforme d’enseignement à distance. “Les enseignants et les élèves sont mobilisés. Chaque jour, des cours, des exercices, des documents sont échangés par mail” tient à préciser la responsable de la section bac pro. “Des corrections sont transmises également. Des groupes de discussions ont été créés par les professeurs principaux pour motiver, relancer, accompagner les jeunes toujours avec les mêmes objectifs : valider  les années et les examens et viser l’insertion  professionnelle”, conclut Bérengère ROSSIGNOL.

Saint Saturnin, Monthéard, le jardin partagé, manque d’adhérents. Jérome BOURGEAIS, son président a fait appel à un quatuor des HORIZONS pour inciter les voisins à revenir pousser la porte.

Côté cour, il y a quatre étudiantes du lycée privé laïc les HORIZONS, Justine COSNARD, Léana LETARD, Célia BARBEY et Maéliss CHAUSSE, élèves en BTSA DATR en recherche d’une action, “qui donnerait du sens pratique à un rapport de stage qui a quelque part un parfum un peu scolaire“.

Côté jardin, c’est celui partagé du quartier Monthéard, écrin de verdure au milieu d’une population vivant pour moitié en habitat individuel et pour moitié en HLM.

Créé il y a quatre ans sous l’impulsion  de Jérome BOURGEAIS qui en est depuis le président, ce carré vert de 400 mètres carrés revendique” être un lieu de promenade, de partage de savoir et surtout de convivialité.” Faire fleurir le lien social à partir du produit de la  terre, l’idée est généreuse, mais “Montheard a dans sa panoplie une plante qui a tendance à végéter, c’est celle de la communication.”

Du coup, soudés par le même but, ces deux mondes se sont rencontrés pour mettre au point une stratégie destinée à faire revenir le proche voisin et l’habiller de la tenue du jardinier amateur.

Avant d’être reconnu, il faut être connu.

Après l’état des lieux dressé par le président, c’est vrai que les 17 adhérents sont tous issus de l’habitat individuel, le quatuor s’est mis en quête d’un porte à porte dans un rayon de 50 mètres autour du jardin, ciblant les barres HLM avec de solides arguments à l’appui : un but de promenade , un lieu de rencontre intergénérationnel car ici, les salades sont cultivées dans une terre qui s’appelle partage, en deux mots, un jardin extraordinaire.

Les réponses obtenues par les jeunes filles, jardin peu connu assimilé à un coté bobo, mal signalé, horaires mal agencés ont été  transmis au président, “dès que les contraintes pandémiques se terminent, nous nous réunirons pour  donner suite à l’entreprise“. Avec des arguments de poids, le début de saison  tout proche et le changement de municipalité”.