2018 06 21 pique nique 002

PIQUE-NIQUE POUR LES INTERNES

Le 21 juin 2018, dernière soirée à l’internat. Les apprenants présents ce jour-là, sont partis faire un pique-nique au plan d’eau de Saint Saturnin avec leur surveillante.
Après le repas était prévu au programme des parties de Molky.
Certaines apprenantes, au contraire, ont préféré faire de la balançoire.

Fou rire garanti. Soirée inoubliable. A refaire.

2018 06 19 AUX HORIZONS ON MARIE SPORT ET ECOLOGIE

AUX HORIZONS, ON MARIE SPORT ET ECOLOGIE

Ghislain GIROUARD est professeur d’EPS au lycée LES HORIZONS. Il a voulu aussi sensibiliser ses élèves à l’écologie. « Cette séance sportive a pour nom écolo.c.o., relate l’inventeur de cette appellation qui rassemble écologie et course d’orientation.

Vendredi matin, la classe de troisième a été divisée en trois groupes avec pour but de « collecter le plus vite possible un maximum de déchets sur le territoire communal. Aidé de deux adultes accompagnants, Ghislain GIROUARD a concocté trois parcours à peu près égaux en distance et en densité de déchets : « Le centre bourg, la zone hôtelière et un grand tour près du Val de Vray ».

Et à l’arrivée, ce n’est pas le nombre de sacs qui a été comptabilisé, ni même le meilleur chrono du parcours qui a été retenu, mais la satisfaction d’entendre quelques élèves reconnaître que « plutôt de donner, comme avant, un coup de pied dans le papier gras, et bien maintenant on le mettra directement à la poubelle ! »

2018 06 15 VISITE EXPLOITATION AGRICOLE3

RANDONNEE POUR LES 4EME DE ST GERVAIS

La classe de 4 ème  finit  les cours en classe puisqu’elle sera en stage en entreprise dès lundi prochain.

Une année consacrée  à  reprendre les bases, à reprendre confiance et à découvrir le monde professionnel pour construire son avenir. Un petit groupe volontairement limité à 12 élèves pour assurer un suivi de grande proximité. Cela permet également de mettre en place de belles sorties de fin d’année avec une visite d’une exploitation agricole qui assure également de la vente directe. Les élèves ont ainsi découvert un secteur professionnel différent et très polyvalent. Vendredi, place au sport avec le centre équestre Cheval en Bélinois: soins aux chevaux, bases techniques et les élèves  (accompagnés de Mme Bizot et de la directrice adjointe Mme Blanquez) sont partis en randonnée. Un moment de partage et de convivialité.

Le lycée les horizons- site de st Gervais en Belin sera ouvert le samedi 23 juin de 10h à 12h pour accueillir les jeunes et leurs familles intéressés par les classes de  4 ème, 3 ème, 2nde professionnelle services à la personne et CAPa services à la personne et vente.

Renseignements au 02.43.42.40.28

2018 06 0 un voyage scolaire qui sert aussi aux blouses roses

UN VOYAGE SCOLAIRE QUI SERT AUSSI AUX BLOUSES ROSES

OUEST FRANCE

09/06/2018

Les 12 élèves du lycée LES HORIZONS, en 2éme année de préparation du CAP SAPVER ont, durant l’année scolaire, préparé un voyage d’agrément de fin de cycle.

« Jusque-là, rien d’original si ce n’est qu’ils se sont mobilités pour récolter des fonds », relate Gérard COULON, leur professeur principal, enseignant les mathématiques. Les ventes de brioches, de chocolats de Noël et de lapins de pâques ayant été particulièrement fructueuses, les jeunes élèves ont pu dégager la somme de 500 € pour partir ensemble. « Mais que faire des 180 € restants, puisque les frais engagés pour cette sortie à Papéa parc sont évalués à 320 € » poursuit l’enseignant.

Et c’est parce que toute la classe savait qu’au Centre de L’Arche voisin, les Blouses roses s’activaient à redonner du bonheur aux enfants, que les ados se sont décidés à offrir ce solde à l’association.

2018 06 11 les élèves versesnt un don

LES ELEVES VERSENT UN DON AUX BLOUSES ROSES

LE MAINE LIBRE

JUIN 2018

Au départ, ce n’était qu’un autofinancement d’une sortie conviviale organisé avec le lycée LES HORIZONS. Une douzaine d’élèves de CAP SAPVER avaient organisé différentes animations pour collecter des fonds. « Et ils se sont tellement bien débrouillés qu’ils ont eu plus d’argent que nécessaire », explique leur professeur principal Gérard COULON. Que faire alors de ce surplus ?  » ils ont décidé de reverser cette somme à une association. Après en avoir discuté entre eux, ils ont choisi les blouses roses, qui interviennent auprès des enfants hospitalisés. »

Des jeunes très sensibles à l’aide à la personne

Jeudi après-midi, Marie-Noëlle Wrobel, la présidente des blouses roses, accompagnée d’Annie Tholoniat, secrétaire, et d’Annie-Marie Sergent, bénévole, se sont rendues au lycée. Les trois femmes ont présenté les différentes actions menées par l’association, avant de recevoir un chèque de 180 euros.

Un chèque de 180 euros

« Nous apprécions ce geste de ces élèves à destination d’autres jeunes ». a indiqué Marie-Noëlle Wrobel. Et d’ajouter :  » il y a derrière la remise de cette somme un véritable investissement personnel. » Gérard Coulon, le professeur principal des CAP a lui mis en avant  » le côté symbolique de ce geste », de la part des jeunes « très sensibles à l’aide à la personne.

2018 05 17 enquete st gervais

ENQUETE REALISEE PAR LA CLASSE DE 1ERE DE ST GERVAIS

Cet après midi, la classe de 1ère valide une enquête construite en partenariat avec la Communauté des communes Orée de Bercé Bélinois. L’objectif est d’interroger les jeunes et leurs encadrants sur l’intérêt de la politique jeunesse. Les élèves ont proposé un support contemporain pour interroger la population jeune avec le réseau Instagram. Une démarche innovante et concrète.

Un autre groupe est chargé de réunir les avis des adultes de l’établissement, les élèves ont choisi d’utiliser la possibilité offerte par google d’enquête en ligne.

Les résultats seront dépouillés et analysés par eux dans 10 jours.

Une belle occasion d’acquérir les compétences d’enquête sociologique en apportant les préoccupations du public jeune.

Bérengère ROSSIGNOL

LES HORIZONS EN TOUTE CONVIVIALITE

Les élèves du lycée les HORIZONS sont impliqués dans tous  les moments de vie de leur établissement. Par exemple, chaque classe a des représentants dans une commission restauration. L’objectif  est de prendre en compte des idées de menu, partager des moments conviviaux et différents. Aujourd’hui c’était barbecue au lycée.

Les élèves du baccalauréat SAPAT pourront exploiter des compétences en restauration. Pour les 4ème, c’est l’occasion de découvrir de nouveaux métiers. Comme toujours, une pédagogie du concret au service de l’insertion professionnelle dans une ambiance détendue.

Les inscriptions sont en cours pour les classes de 4ème et 3ème tournées vers la remise à niveau et la découverte du monde du travail, CAPa services à la personne et vente en espace rural, 2nde professionnelle SAPVER.

Sur rendez-vous au 02.43.42.40.28.

2018 04 23 les 3eme au cfa1

LA CLASSE DE 3EME DÉCOUVRE L’APPRENTISSAGE

Dans le cadre du module vente accueil orientation,  Le vendredi 20 avril 2018, les élèves de 3ème se sont rendus au CCI du Mans afin de découvrir l’apprentissage et les différentes formations proposées par le CFA. Ils ont pu rencontrer des apprentis dans les domaines de la maintenance automobile, motocycle, la carrosserie, la restauration.  Ainsi, ils ont pu  prendre connaissance des démarches pour trouver un patron et des formalités liées à l’apprentissage.

Mélanie LIZE

 

2018.04.19 le bimsa n° 182

Cuisine et interdépendance

Au lycée agricole LES HORIZONS, établissement spécialisé dans les services à la personne et aux territoires, est né un projet autour d’un partage de compétences culinaires. Des repas sont préparés par des anciens du secteur, en binôme avec des élèves de seconde professionnelle. Au menu de ce 22 mars : émincé de poulet tagliatelles, tarte aux pommes et rencontre intergénérationnelle.

 

Charlottes bien ajustées sur les têtes, blouses immaculées, derniers rappels des consignes d’hygiène par le professeur d’économie sociale et familiale, avant l’arrivée des invités du jour. Vernis à ongle et bijoux sont proscrits dans la cuisine pédagogique du lycée LES HORIZONS, à Saint Gervais en Belin, dans la Sarthe.

Ici, on ne badine pas avec l’hygiène. Aujourd’hui, les élèves de seconde professionnelle service aux personnes et aux territoire reçoivent à déjeuner. Ces lycéens se préparent à travailler auprès de trois types de public : des personnes en situation de handicap, des enfants et des personnes âgées. Les enseignements professionnels (2/3 du temps) donnent la possibilité aux élèves de développer des compétences générales et relationnelles qui vont leur permettre de participer au développement et à l’animation des territoires ruraux mais aussi de s’adapter aux besoins de publics variés comme les personnes âgées.

 

L’objectif de la rencontre du jour, qui a germé dans l’esprit de Bérengère Rossignol, référente des bacs professionnels du lycée et professeure principale de la classe, est l’échange de savoir-faire entre générations, à travers un temps de partage de compétences culinaires entre anciens, bénéficiaires ou bénévoles de Reso’ap et jeunes en formation. L’association, portée par la MSA Mayenne-Orne-Sarthe et Générations mouvement, a pour but de rompre l’isolement des personnes âgées. Elle offre des solutions de mobilité à ceux qui ne conduisent pas et vivent isolés en territoires. Elle a joué le jeu en invitant des bénéficiaires de son service de transport solidaire mais aussi des bénévoles. Une bonne façon de faire tomber les préjugés de chaque côté. « Certains élèves avaient une véritable appréhension de la personne âgée et étaient réticents à partir en stage auprès d’elles », prévient Bérengère Rossignol. Mais ça, c’était avant l’arrivée des anciens…

Thérèse, 85 ans, arrive la première. « J’ai l’âge de mes cheveux. Je suis née en 1932 », lâche cette figure de Saint Gervais en Belin. Le ton est donné. Malgré des jambes qui la font souffrir et des douleurs aux mains, Thérèse, ancienne agricultrice, reste une infatigable cuisinière et une arrière-grand-mère comblée déjà cinq fois. Son esprit et sa répartie restent aussi tranchants que la lame du couteau qu’elle utilise pour couper les oignons pour la recette du jour. « C’est sûr qu’à l’époque, on était moins empoté pour cuisiner », constate-t-elle.  Elle n’est pas venue les mains vides. Dans le panier de son déambulateur, un petit trésor que les années ont à peine jauni : son livre de cuisine de l’école ménagère. Il a pour sous-titre « Pour préparer le bonheur de votre foyer ». Tout un programme qui date de 1946 et qui fait plonger Amandine et Adeline, ses deux complices du jour, dans une époque pas si lointaine d’une France où les femmes viennent seulement d’obtenir le droit de vote et où l’on tire encore l’eau du puits. « Je veux faire voir aux jeunes que, même si l’on n’avait pas Internet, on savait faire la soupe », lance-t-elle en coupant comme un chef la volaille prévue au menu. « Je peux vous dire que si vous aviez eu ce livre-là vous sauriez la faire. Et aussi plein d’autres recettes. Le problème, c’est que les mamans ne laissent plus faire, de peur qu’on salisse leur belle cuisine ! Mon aide à domicile ne savait pas faire le potage. L’autre n’avait jamais tenu une aiguille. Je leur ai appris comment faire…

Aujourd’hui, je cuisine moins mais je fais encore du bourguignon et du pot au feu. Quand je fais du poulet, je ne mets ni beurre, ni eau. Je le pique simplement avec de l’ail et le poulet de mamie est bon ». Amandine et Adeline sont conquises.

 

Cela fait trente ans que Martial est à la retraite. Le Sarthois est veuf depuis deux ans. A 92 ans, il en paraît vingt de moins. Son secret : « Je mange lentement et je bois un peu de vin à table, un demi-verre à chaque repas ». Les bénévoles de Reso’ap lui ont proposé leurs services pour venir le chercher. « Je leur ai dit que ce n’était pas la peine : j’habite seulement à 150 mètres du lycée. J’utilise surtout le service pour aller jusqu’au Mans. C’est bien pratique ». Il fait équipe avec Zoé, 16 ans et Maxime, 17 ans. Faire la cuisine avec l’ancienne génération est aussi l’occasion pour eux d’en apprendre un peu plus sur l’un des doyens de la commune. « Je suis allé à l’école jusqu’à 13 ans. Certificat d’études en poche, j’ai eu droit à trois jours de vacances… chez ma grand-mère à sept kilomètres d’ici ! Le 3ème jour, j’arrachais du chanvre dans les champs de mes parents. A l’époque, on ne se plaignait pas. On n’avait pas le temps… » « Tu n’as pas oublié le citron sur les pommes coupées pour éviter qu’elles ne noircissent? », interroge Jacques, 70 ans. Regard inquiet de Marine, 17 ans. « Je fais ça tout de suite ». Menuisier de formation, il a passé 33 ans dans les usines Renault avant de prendre a retraite. Marine veut devenir auxiliaire de vie scolaire. « Je fais un peu de cuisine. Surtout des desserts : crêpes, pancakes et gâteaux au yaourt. » Jacques la reprend gentiment : « Évite d’étaler ta pâte avec les mains car ma chaleur de celles-ci fait fondre le beurre. Il faut utiliser un rouleau, conseille-t-il. J’avoue que j’ai un peu l’impression d’être avec l’une de mes petites-filles. Elles habitent à treize heures d’avion, à Singapour. Là-bas, la cuisine est très différente. Ils mettent du soja à toutes les sauces mais jamais de beurre. »

 

De bons moments à partager

Marie-Yvonne, bénévole à Reso’ap depuis cette année, fait équipe avec Thiphaine et Emilie. Elles veulent toutes les deux devenir auxiliaires de puériculture. « Je les trouve très appliquées. » Un compliment qui va droit au coeur de Thiphaine : « On a trois heures de cuisine par semaine. Les recettes qu’on apprend ici, on les refait à la maison. » Ses spécialités : les pâtes à la bolognaise et le cake au thon. Emilie aime faire la tourte aux poireaux et des pâtes à la carbonara. Marie-Yvonne a plutôt le goût des desserts. « Je ne suis pas une grande cuisinière mais j’adore le clafoutis aux fruits. Framboises, pommes et poires, j’ai un jardin qui donne beaucoup. Cela permet de faire des économies et de manger sains mais c’est beaucoup de travail. » La rencontre sera peut-être l’occasion de recruter des cueilleurs pour cet été ?

Un peu plus loin, Janine met la dernière touche à la décoration de sa tarte aux pommes. « A la maison, mes quatre garçons cuisinent. Il n’y a que ma fille qui n’aime pas ça. »

Juste à côté, justement, c’est une équipe entièrement masculine qui s’active. Cinquante ans séparent Bernard et Thomas. Les deux Sarthois ont respectivement 68 et 18 ans. « A la maison, je suis gâté car mon beau-père est boucher charcutier et médaille d’or de préparation de la rillette. Je mets souvent la main à la pâte et je me débrouille plutôt bien. Je pense que la cuisine,, ce sont de bons moments à partager en équipe », assure Thomas.

« Je laisse mon épouse faire la cuisine, concède Bernard. Mes compétences se limitent au potage et à la tarte aux pommes. » Qui a dit que les anciens n’avaient rien à apprendre des plus jeunes ?

 

Article d’Alexandre Roger

Paru dans « le bimsa » n° 182 – mars 2018